La grossesse est l’un des périodes les plus magiques pour une mère. Sentir un petit être inoffensif qui grandisse au jour le jour dans son ventre est un grand plaisir pour la femme enceinte. Néanmoins, un chamboulement dans le corps de la future maman peut se manifester durant cette grossesse. Par définition, les hormones sont des substances secrétées par une glande endocrine et destinées à agir spécifiquement sur un ou plusieurs organes pour en modifier le fonctionnement. C’est pour cela que ses hormones sont bouleversées lors de la grossesse et produisent après une substance visqueuse et claire appelée perte blanche ou perte vaginale, connues aussi sous le nom de « leucorrhées ». Les pertes blanches sont donc des sécrétions produites par le vagin et par l’utérus qui apparaissent au moment de la puberté puis tout au long de la vie de la femme.
D’où viennent les pertes blanches ?
Tout au long de la grossesse, le corps de la femme enceinte subit un grand changement. La peau est constituée par des cellules. Ces cellules meurent et sont remplacées par des nouvelles cellules. Cette transformation est appelée la desquamation. Tout comme la peau, les cellules constituant la muqueuse du vagin se renouvellent inlassablement aussi. Ce système consiste tout d’abord par la désagrégation des anciennes cellules. Puis, après une fusion avec quelques substances dont notamment la sueur et la glaire cervicale, elles se transforment à la fin en perte blanche ou leucorrhées. Au début de sa formation durant la grossesse, les leucorrhées ressemblent à des blancs d’œuf cru. Ce phénomène est tout à fait normal tant que les pertes sont blanches, non sanglantes, inodores, transparentes et visqueuses. Et tant que ses pertes restent toujours sous cette forme, il n’y a rien d’alarmant.
A quel moment doit-on consulter le gynécologue ?
Même si l’existence des pertes blanches pendant la grossesse est une chose normale pour la femme enceinte, il y a toujours des exceptions. Dès que les symptômes sont inhabituels, il faut prévenir immédiatement son gynécologue. Pour cela, trois cas qui sortent de la normale, peuvent apparaître :
Pertes odorantes
Lorsque les pertes provoquent des odeurs désagréables avec une sensation de brûlure ou encore de démangeaisons, il faut se méfier. Dans ce cas, la femme enceinte souffre d’une infection vaginale appelée « mycose » provoquée par une ou plusieurs micro-champignons. Les signes d’alarme de cette pathologie de complication sont ainsi : écoulement gris verdâtre, mousseux, odeur de paille humide avec prurit, dyspareunie, et rougeur vulvo-vaginale.
Pertes jaunes liquides
En revanche, quand les pertes sont jaunes et aisément liquides, la femme enceinte est infectée par un parasite vaginal et intestinal appelé « Trichomonas ». Cette infection peut être diagnostiquée aussi par d’autres symptômes comme les fièvres ou brûlure de la mère.
Apparition de saignement
Lorsqu’après le rapport sexuel, il y a apparition des petits saignements, la femme enceinte doit s’inquiéter. Ses saignements sont fréquemment observés à la fin de la grossesse. Ce sont des bouchons muqueux qui sont dus à l’irritation du col.
Dans tous les cas, dès l’apparition de l’un de ses symptômes, il faut tout de suite aller consulter un gynécologue. Ce dernier procurera par suite les traitements efficaces pour les soigner.
Le décès maternel ou la malformation d’un bébé sont dû aux complications et pathologies liées à la grossesse, à l’accouchement et pendant la période du post-partum En revanche, une infection n’entraîne pas tout le temps une infection du fœtus mais elle doit être soignée quand même et à temps.
Comment soigner les pertes durant la grossesse?
Lorsque les pertes deviennent inhabituelles, il est vraiment préférable d’aviser le médecin afin d’éviter les complications qui peuvent en déduire. D’une manière générale, après le diagnostic du gynécologue, ce dernier demande à la femme enceinte de faire un prélèvement au laboratoire.
La bactériologie vaginale
Faisant suite au résultat du prélèvement, le gynécologue prend des mesures de prescription nécessaires au traitement. Les médicaments prescrits par lui aux femmes enceintes sont pareils que ceux des femmes ordinaires. La seule chose qui le différencie c’est qu’il faut prendre en compte des contre-indications. Le traitement est donc local et dure pendant 3 à 10 jours maximum. A base d’ovules, généralement à 500mg, le traitement varie selon la gravité de l’infection.
Traitement du conjoint
Quoique le père de l’enfant ne ressente aucune irritation, il est fort probable qu’il soit infecté et risque de contaminer à nouveau sa femme. Il sera traité en appliquant des crèmes sur son pénis ou un lait antimycosique. Pendant le traitement, les rapports sexuels et la prise de l’alcool sont à éviter. Pour prévoir à ce que les mycoses ne récidivent pas, Il faut bien respecter la durée du traitement et effectuer des examens de contrôles systématiques après.
Les femmes enceintes ne doivent pas être gênées par ses pertes car elles peuvent être aisément traitées. Aussi, il faut noter que quand l’infection n’est pas traitée à temps, le bébé risquera d’être contaminé par suite. Une infection néonatale ou un accouchement prématuré peut être les conséquences si le traitement de ses infections est négligé.
Autres recommandations ?
Une femme enceinte doit toujours adopter une hygiène régulière sans vouloir l’intensifier c’est-à-dire sans trop forcer à se laver sans limite car la présence des pertes blanches affole des fois ses futures mamans. Même si l’envie de vouloir se débarrasser de ses pertes blanches est là, il faut quand même suivre une toilette normale car cela pourrait perturber l’équilibre de la microflore vaginale et favorise le développement d’autres bactéries. Cette toilette doit être externe avec un savon neutre. Les douches vaginales doivent se faire deux fois par jour, pratiquement le matin et le soir. L’hygiène intime est un soin quotidien à ne pas négliger, seul l’usage de produits adaptés permet de maintenir l’équilibre de cette zone délicate. Généralement, pour sauver la vie du couple mère-enfant, il faut une action rapide et appropriée :
- Le dépistage précoce des signes de suspicion des pathologies ou complications pour ne pas passer à côté d’une urgence chirurgicale.
- La plupart des pathologies sont dépistées au cours de la grossesse et la femme pour peut mener à bien sa grossesse avec assurance.
Grâce à ces études, les complications durant la grossesse peuvent être évitées. Mère et enfant seront en bonne santé.
Utiliser une protection menstruelle confortable en cas de pertes blanches
Cette alternative écologique aux serviettes et tampons fait l’objet d’une grande attention. Mais qu’est-ce qu’une coupe menstruelle exactement et pourquoi vous devriez considérer à utiliser une protection menstruelle confortable en cas de pertes blanches ?
La petite coupe flexible est fabriquée en silicone ou en caoutchouc de latex. Au lieu d’absorber votre flux, comme un tampon ou une serviette, elle le capte et le recueille.
Pour l’utiliser, pliez fermement la coupe menstruelle et insérez-la comme un tampon sans applicateur. Utilisée correctement, vous ne devriez pas la sentir. C’est comme mettre en place un diaphragme ou un anneau de contraception.
La coupelle s’ouvrira (il se peut que vous deviez d’abord la faire tourner) et reposera contre les parois de votre vagin. Elle forme un joint pour éviter les fuites. Le sang ou les pertes s’écoule alors simplement dans la coupelle.
Certains types sont jetables, mais la plupart sont réutilisables. Pour le retirer, il faut tirer la tige qui sort du fond et pincer la base pour libérer le joint. Il suffit ensuite de le vider, de le laver à l’eau et au savon et de le remettre en place. À la fin de votre cycle, vous pouvez stériliser votre CUP dans de l’eau bouillante.